29 nov. 2010

Calendrier de l'avent made in Antoine

Voici, en "quelques" images, l'activité qui nous a occupés ces derniers week-end... La confection du calendrier de l'avent !
J'ai piqué l'idée ici. Je voulais qu'Antoine puisse réaliser tout lui-même, déjà parce qu'il aime tout ce qui est manuel, ensuite pour qu'il en pige bien l'utilité. Mission réussie, il a quasiment tout fait tout seul!

Etape 1 : la pâte à sel
                                                                                 "Oh hisse ma saucisse"




Etape 2 : pendant que ça sèche, on choisit des mignons petits décors en rapport avec le thème du calendrier, soyons fous, disons, Noël (on aurait pu décorer avec des oeufs de Pâques, mais bon...)


Hop, une moitié recouverte à la bombe à neige, l'autre de paillettes


Etape 3 : on colle des petites gomettes et les petits décors trop chouchounes sur des pots Ikéa

J'ai laissé faire sa créativité, ce qui donne des pots au style épuré et d'autres limites baroques!


Chanter en travaillant...




J'ai mis tous les jolis pots sur mon bar. Je voulais les accrocher quelque part, mais étant donné que je ne suis pas bricoleuse pour deux sous, je ne voulais pas que ma maison s'écroule à cause d'un clou mal placé (je sais...)
A ce stade-là, l'affaire nous avait déjà bien occupé une après-midi. Dans la semaine j'ai cuit les étoiles et sapins en pâte à sel, et le week-end suivant :

Etape 4 : peinture. En deux couleurs (bleu et blanc) qui sont les couleurs du sapin et de la déco de Noël chez nous. J'interviens juste pour écrire les chiffres de 1 à 24 en argenté.



Hop, on accroche le tout (je sais, la table d'échecs n'est pas très "esprit de Noël", mais j'allais pas refaire toute ma déco non plus!)

Etape 5 : on remplit les pots avec papier de soie et surprises diverses



Côté surprises, cette année, Antoine trouvera :
- des chocolats Kinder de toutes sortes
- des trucs pour faire des bulles, des ressorts de toutes les couleurs, des décos de Noël stickers à coller sur la vitre, un playmobil, et, pour le 24, un Père-Noël en chocolat et une petite voiture Cars.
- des bons pour : une sortie cinéma, un tour au marché de Noël, une sortie à l'aquarium...
J'ai encore deux pots vides (faute d'idées), que je compte remplir avec un fruit exotique, ou un gâteau fait maison, je cherche encore....


Le même jour nous avons fini la lettre au Père-Noël accompagnée de ce texte (dicté par Antoine) :
Le Père-Noël qui apporte les cadeaux,
Vivement Noël
Vive le vent d'hiver
Merci,
Antoine

(Ok, c'est moi qui lui ai suggéré de rajouter une formule de politesse type "merci", faudrait voir à y causer bien au Père-Noël, qu'il ne se vexe pas...)
Quelques décorations à mettre, le sapin à installer, et nous serons prêts!

Bon mois de décembre à tous!
Elise





25 nov. 2010

Jeune padawan

Antoine a beaaaaaucoup appris du haut de ses 3 ans. Et ce qu'il manie le plus habilement, ce qu'il retient le plus aisément, ce qu'il utilise avec une maîtrise qui confine à l'art... ce sont toutes les techniques qui permettent de détourner les règles. En gros, il apprend vite dès qu'il s'agit de faire des conneries en toute impunité.
En ce moment, il a deux techniques favorites :

1 - La technique de l'inversion
Formulée de cette manière : "t'es Antoine et moi je suis Maman, d'accord ??"
... vous aurez tout de suite compris qu'être maman autorise toutes les conneries que font les mamans d'une manière générale : brancher un appareil hyper dangereux qu'on a pas le droit de toucher, prendre ce qu'on veut dans le frigo, dire à "Antoine" (moi, donc) qu'il faut aller faire un tour en vélo par -15°C avec blizzard, dire au même "Antoine" qu'on ne fait pas la sieste mais que plutôt on va jouer.... En revanche, ça n'induit pas pour autant l'obligation de faire tous les trucs chiants que font habituellement les mamans, et ça n'autorise pas "Antoine" (moi, donc, si vous suivez toujours) à faire ce que peut faire le gosse moyen : dormir, se faire servir, chouiner, ...

2 - La technique du pavupapri
Formulée de cette manière : "Tu ne me vois pas, d'accord ??"
En général, ça vient après que je lui ai interdit de faire quelque chose, ou parfois parce qu'il sait que c'est interdit. Ca veut dire "cette connerie, je vais la faire que tu le veuilles ou non, mais franchement, si tu le vois pas ça dérange personne, non?".



Et il est bon, ce jeune padawan. Parce qu'elles sont assez efficaces ses techniques, au final. Elles me font dédramatiser certains interdits/règles que j'avais fixés. Des fois, j'accèpte d'être Antoine, j'accèpte de ne pas voir... et il se lance à se laver les dents tout seul en étant sûr que je n'interviendrai pas pour le mettre en garde sur la stabilité du tabouret ou la façon de brosser, et il cuisine presque comme moi, et il s'habille tout seul, et oui c'est pas si désagréable de faire du vélo avec le bout du nez gelé...
Et il accèpte d'autant mieux les moments où je refuse les deux techniques parce que là il sait qu'il y a vraiment danger, ou que c'est quelque chose de vraiment pas bien ou que... il ne lui reste plus qu'à trouver une troisième technique!
Comment font-ils pour nous apprendre mieux que personne notre rôle de parent, en perpétuelle évolution?

Que la force soit avec vous,
Elise Skywalker (j'ai hésité avec maîtresse Elise mais j'avais peur de faire venir tous les pervers sur mon blog)


PS : La technique n°1 peut également servir des causes nobles. Ce soir, Antoine cachait quelque chose dans son dos. Il me demande : "tu es Antoine et je suis la maman d'accord ??". Quand j'ai demandé "pourquoi ?"(pas folle la mère, on accèpte pas sans connaitre les termes du marché !), il a sorti une bouteille d'huile de massage et m'a dit "Antoine, tu veux un massage ?? Allonge-toi sur le lit !". Bon, j'ai accepté d'être Antoine, hein...

18 nov. 2010

Aidons Romane et l'EHM

Je viens vous parler ce soir d'une très bonne cause. Celle de Romane, la fille de très bons amis à moi. Le genre d'amis que t'en as pas des masses dans la vie. En fait ça se compte sur les doigts d'une main. Que tu connais depuis 18 ans (purée, ça nous rajeunit pas, ça, Manue!). Bon, son mari, ça ne fait que 13 ans que je le connais, autant dire c'est presque un inconnu, quoi... Enfin, vous voyez ce que je veux dire : quand on sait que c'est pour toujours vu tout ce qu'on a déjà vécu ensemble ou à côté, quand on se raconte tout, quand on peut compter sur l'autre quoi qu'il arrive...
Ben là ce sont eux, mes amis, qui ont besoin de moi. Et de vous d'ailleurs. Parce que leur jolie petite Romane, leur rayon de soleil au sourire si resplendissant (je vous promets, jamais vu un sourire aussi communicatif!)... Elle est atteinte de lissencéphalie cérébrale. Si vous êtes chanceux, ça ne vous dit rien. Alors je vous explique avec mes mots à moi, et je vous renvois vers son blog pour des précisions plus justes : elle a 80% de son cerveau qui est lisse (ne m'en veux pas, Manue, je vois bien que c'est très approximatif). Ce qui veut dire d'importants retards moteurs et intellectuels. Ca veut dire tout un avenir, des projets, une vie, des vies à repenser. Tout ça.
Eh ben mes amis, ils ne se laissent pas faire. Et Romane, elle tient de ses parents : elle se bat, elle en veut, elle a la niaque! En deux ans et demi, ils ont organisé toute leur vie pour elle, pour qu'elle puisse suivre ses sessions d'éducation conductive, où elle apprend à marcher, à parler, à manger toute seule. Ca veut dire aucune vacances, des gros sacrifices financiers, un suivi au quotidien à conjuguer avec leurs métiers respectifs. Et elle... elle les récompense, chaque jour davantage. Elle a déjà bien fait la nique aux médecins qui étaient trop pessimistes, et elle continue. Elle se déplace, dit quelques mots (vous imaginez??? nos premiers "papa" et "maman" émotion multipliée par 270!), elle comprend le monde qui l'entoure, elle se sociabilise. Ils l'encouragent, elle les encourage... D'ailleurs... c'est pas ça une famille? Se soutenir, s'encourager mutuellement, s'aimer quoi qu'il arrive?

Alors des projets, ils en ont : Romane continue de bien grandir, elle sera bientôt grande soeur. Ses parents veulent monter une école d'éducation conductive en Auvergne, pour éviter aux familles de se déplacer (il n'y a qu'un centre qui propose ces cours en France), ce qui veut dire monter une association, trouver un éducateur, acquérir le matériel, réunir les parents et les enfants... Même pas peur, eux!
Malheureusement pour le moment ces sessions ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, elles restent à la charge de ses parents. Alors si vous voulez à votre tour les encourager, vous pouvez :
  1. envoyer vos dons à l'association Enfance Handicap Moteur (Action Romane P.) (66% du montant sera déduit de vos impôts sur le revenu, cf. affiche)
  2. diffuser l'information à vos contacts, amis, famille (je peux vous envoyer l'affiche), organiser des actions au profit de l'association, partager vos idées
  3. aller les encourager sur le blog de Romane
Voire tout ça en même temps...


Merci.

Solidairement vôtre,
Elise

PS : J’oubliais ! Pour Noël ils organisent un truc un peu festif : une Tombola. J’ai une grille à remplir avec 30 cases. C’est 2€ la case (pour mettre nom, prénom et adresse), et le 22/12 aura lieu un tirage au sort pour gagner une bouteille de Champagne ! Sympa pour les fêtes ! Pour vous-même faire remplir une grille ou pour donner 2€ pour une case, contactez-moi!

16 nov. 2010

Il n'a pas le droit d'aimer le rose? (sexisme inside)

Nan, parce que crotte bordel, quoi (ouh, on sent que je vais m'énerver, là).

Premier épisode : le Papa d'Antoine.
Antoine fout le bronx, envie de le clouer à un canapé pour qu'il ne bouge plus. Son père "aaaah c'est normal, c'est un garçon".
C'est une excuse ou une raison, j'ai pas bien compris? Et après on lui apprend qu'il peut être moins bon à l'école que les filles, que c'est normal? Peut-être que les garçons ont tendance à être plus turbulents (et encore, c'est prouvé, ça??), mais je ne veux pas qu'il en entende parler, que ça devienne une bonne raison d'être casse-beignet, histoire de coller avec les a priori sexistes.

Deuxième épisode : la serveuse
Resto en tête à tête avec mon Antoine. Il est trop choupinet, on rigole bien, il reste sagement assis, dévore tout avec le sourire du gosse ravi.
Il demandait juste un sirop de fraise avec une paille. Je n'ai pas vu le truc arriver, qui allait me crisper pour le reste du repas.
Il demande poliment à la serveuse. Trop fière, moi. Elle lui apporte son verre, lui tend les pailles en lui demandant de choisir une couleur.
"Rose".
J'ai cru que la serveuse allait défaillir. Les gros bourrins sexistes gens attablés à côté ont ri.
"Mais enfin, le rose c'est pour les filles!! Choisis le jaune ou le bleu plutôt!"
D'abord, qu'on me dise pourquoi elle propose de choisir si il n'a pas vraiment le choix. Regard un peu perdu de mon fiston. Il la voulait la rose! J'ai pris la rose, fusillé la serveuse du regard, et j'ai bien expliqué à Antoine qu'il n'y avait pas de couleur spéciale pour les garçons ou les filles. Mais je l'ai senti très dubitatif suite à cet épisode.
En tous cas, depuis, il demande une paille bleue.
Et pourtant... il n'est pas vraiment canon mon fils, en rose??

13 nov. 2010

Leurs matins

Un dimanche matin, avec moi, Antoine n'est que câlins, papouilles, mamours et mots tendres.
Un dimanche matin avec son Papa... Il devient un petit tigre!



 
 Je sais, les photos sont de piètre qualité, contre-jour oblige, mais elles traduisent bien l'ambiance de leurs matins : et ça rigole, et ça saute sur le lit, et ça se bat pour de rire...



Il a plein de câlins aussi, son Papa. Mais pas leurs matins : leurs matins, c'est l'entrainement du petit tigre!
Et moi, ben je récolte toutes les tendresses juste pour moi!!

Grrrroarement vôtre,
Elise

12 nov. 2010

L'auto-école

Je sais, vous allez me dire qu'il est un peu jeune pour que je me préoccupe de ça... Mais c'est pas comme si c'était moi qui choisissais, hein!
Depuis quelques semaines, donc, en plus de G.O., berceuse, conteuse, cuisinière, prof de vélo (ça existe ça???), instit', bras pour câlins, infirmière, ... (enfin, une maman classique quoi!) ben je fais monitrice d'auto-école.

Parce qu'Antoine demande sans cesse  :

"Et pourquoi tu t'arrêtes Maman??" (parce que si moi je ne m'arrête pas alors que la voiture devant est à l'arrêt, ça foire tout le jeu de domino)

"Pourquoi tu peux pas te garer là ??" (parce que je suis sûre que le vieux armé jusqu'aux dents qui attend devant la porte de son garage pour voir si quelqu'un s'y risque, c'est pas pour nous souhaiter la bienvenue)

"Pourquoi tu vas pas vite??" (traite ta mère de vieille peau au volant, tant que t'y es!) (variante : "et pourquoi tu vas vite??")

"Pourquoi tu ralentis??" (souris, mon chéri, y'a des gentils gendarmes sur le bord de la route)

"Pourquoi tu fais demi-tour??" (parce que je me suis trompée de route, et que ça m'énèrve, et que le fait que tu me poses douze fois la question jusqu'à ce que je réponde m'énèrve encore plus) (et que quand tu rajoutes "et pourquoi tu t'es trompée??", ça me donne envie de voir si tu t'en sortirais, en auto-stop)

"Maman, il veut dire quoi ce panneau??" De préférence dans cette configuration :

Dans le doute je réponds "euh ça veut dire stop!" et là je me fais engueuler : "mais non Maman, l'autreeeeeuuuuh". "Excuse-moi mon chéri, JE CONDUIS!!!"
Et lui : "et pourquoi quand on conduit on doit pas regarder les panneaux???"

....


Bon, mais rassurez-vous, maintenant qu'il maitrise le code de la route, tout a changé.
Maintenant les trajets se font dans un silence relatif, seulement troublé par quelques "oh la pelleteuse!" et autres exclamations sur des merveilles motorisées ou par ses chants. Ou des fois par une petite remarque bien sentie.
"Maman, y'avait un stop là. Tu t'es pas arrêtée, mais moi je l'ai vu".
Finalement c'est lui, le moniteur d'auto-école...

Automobilement vôtre,
Elise


11 nov. 2010

Y'a des soirs comme ça...

Être raisonnable et se coucher tôt histoire de ne pas avoir de réflexions sur sa tête de déterrée demain au taf.
Arriver dans sa chambre et réaliser qu'il n'y a ni housse ni draps puisque tout est à laver et que "je profiterai de la sieste d'Antoine pour faire le lit". C'te bonne blague, comme s'il faisait des siestes.
Se rendre compte que les draps propres sont dans la panière dans la chambre d'Antoine qui dort comme un ange (deuxième effet "pas de sieste"). Envisager sérieusement de ressortir les draps sales pour ne pas risquer de le réveiller mais bon il est encore tôt, j'suis pas si crade et puis faut y aller pour réveiller un gosse qui dort en pleine nuit!
Réveiller Antoine en allant chercher les draps, le rassurer et se maudire.
Changer les draps. S'allonger dans son lit qui sent bon le propre. Éteindre la lumière.
La rallumer en se souvenant qu'on devait aussi profiter de la "sieste" d'Antoine pour préparer le repas de son fiston et le sien pour le lendemain midi.
C'est bon pour la santé de sauter un repas?
Non. Redescendre, préparer le repas.
Je n'ai plus sommeil.

7 nov. 2010

A quoi pense-t'il?

Souvent je me la pose cette question.
Quand il me regarde parler.
Quand il lit.
Quand il observe autour de lui.
Surtout quand il a les yeux dans le vide.


Alors, ce matin, je me suis lancée. Il venait de me rejoindre dans le lit et il était là, les yeux dans le vide, pensif depuis 2 bonnes minutes. Ca lui donne un petit côté très mélancolique, très romantique (en tous cas un adjectif en -ique, quoi). Dans ces moments-là, je lui prête des pensées très profondes, sur le sens de la vie, ce genre de choses...

Je lui ai demandé : "à quoi tu penses?"



"Aux madeleines".

Bon, ben à table!

Gourmand de la vie!

Romantiquement vôtre,
Elise

1 nov. 2010

BOUH!!

Mais comme j'en profite à fond de ces vacances! Comme ça fait du bien de le retrouver, mon Antoine, de me retrouver. D'avoir DU TEMPS, de ne pas dire sans cesse "dépêche-toi" ou "on n'a pas le temps". De ne plus crier. Aaaaaah je respire, et lui aussi.
Quand il se lève, le matin, ses premiers mots (après "je t'aime", bien sûr) sont : "tu travailles aujourd'hui?". Et quand je réponds non, son visage s'illumine, et on entame un looooong câlin dans le lit. La journée est à nous!

Aujourd'hui, notre journée avait une thématique : Halloween! Mais n'ayez crainte, vous serez en compagnie d'un fantôme très gentil, et assez rigolo...
Le matin nous avons parlé de cette fête. De s'amuser à se faire peur. Et direction le marché, pour acheter 3 potimarrons (oui, parce que je préfère le potimarron aux citrouilles, et puis c'est plus petit donc plus pratique).
Pendant la sieste d'Antoine (ah oui, parce que quand il sait qu'on a du temps à nous, qu'on n'a pas à le "rentabiliser", monsieur fait la sieste, et pas qu'un peu!)... mise en ambiance de la maison!

Quelques gentils fantômes


Un potimarron sanguinolant (ça se voit pas, il a l'air cool comme ça, mais il m'a couté un petit bout de peau de mon si précieux pouce) et même un savon halloweenesque made in ma soeur

et bien sûr moultes bougies, guirlandes et 2-3 bonbons saladiers de bonbons (je vous jure qu'il a bien fallu tout ça!)

Le décor est planté, place aux frissons....
Comme tout le reste, Antoine l'a vécu à fond. Excité, pour le moins. Enthousiaste certainement. En tous cas, débordant de joie et de bonheur.
Par exemple, Antoine ne se déguise pas. Non. Antoine se "transforme". Eh oué.

Mon p'tit bonhomme citrouille, avant la transformation, au lever de la sieste

Attention.... transformation....


BOUUUUUUUH!!!

Bon, il n'a pas gardé longtemps le machin sur la tête qui l'encombrait, et l'ensemble était assez disgracieux, de toutes manières (pour 4€...) mais il était ravi de me faire peur! C'était le plus charmant petit fantôme qu'on puisse imaginer.
Les premiers enfants sont arrivés : "des bonbons ou un mauvais tour!" Antoine a eu un peu peur, et après que certains aient accepté d'enlever leurs masques, il a été rassuré. Après il s'est mis à ouvrir la porte, et à partir en courant se cacher. Et à la fin il ouvrait la porte en criant "BOUUUUUH!!" On a bien vu passer une bonne trentaine de gamins, tous plus horribles les uns que les autres. Antoine était aux anges, il a passé une grande partie de la soirée à les guetter, par la fenêtre, et à les saluer.

Son petit côté Reine d'Angleterre

Je lui avais promis un repas horrible... Mais il devait m'aider! Si vous n'avez jamais vu un fantôme cuisiner, voilà de quoi satisfaire votre curiosité.


Antoine a réalisé quasiment tout seul les biscuits-fantômes du dessert. J'avais prévu d'en donner également aux enfants qui sonneraient, mais nous les avons finis un peu tard, seuls quelques-uns en ont eu... C'est pas grave, on a presque tout mangé. Ca cuisine bien, un fantôme!

Ouais, bon, au passage il a mangé quelques yeux des fantômes, hein...

Résultat, de retour à la fenêtre pour guetter l'arrivée des enfants, il avait pleiiiin de colorant et de sucre sur le visage... Les enfants devaient être rassurés de voir qu'ici, apparemment, y'avait de quoi faire!


Après le départ des derniers enfants, et nos saladiers de bonbons étant vides (je vous rassure, j'en avais mis de côté un peu pour nous) (ceux qui me connaissent mesurent ce que le "un peu" veut dire), nous avons pu attaquer l'horrible dîner.
Attention, fantômes inside!

Apéritif : chips de fantômes et graines de citrouilles grillées et salées

Elle fait vraiment peur celle-là!

Puis le chaudron de la sorcière (potimarron farci au soufflé de potimarron) (merci, Cléa)

Et enfin nos petits biscuits-fantômes (en vrai ils étaient blancs, hein)


On a beaucoup trop mangé et grignoté, c'est sûr. Mais qu'est-ce qu'on a rit! C'est franchement drôle de se faire peur "pour de faux", et puis de voir tous ces déguisements défiler sans bouger de chez nous, de les commenter jusqu'au prochain...

C'est ça, la peur pour de faux

Allez, pour terminer, quelques photos d'un joli fantôme qui rit comme une baleine en mangeant des fantômes... sisi!




Maléfiquement vôtre,
Elise