9 mai 2011

Pâques

Vous m'excuserez, mais j'ai été tellement occupée à vivre des vacances quasi parfaites que bon, j'ai pas eu le temps de le partager avec vous.
Première semaine : en Espagne avec ma meilleure amie et sa famille. Imaginez la Costa Brava, un temps pourri mitigé, 3 gosses... Bon, on a du faire mieux comme vacances de rêve!
(m'enfin, z'ont pas l'air malheureux)

En fait... en fait tout le monde en a profité à fond. Les adultes pour papoter entre eux et prendre quelques verres de sangria (mais comme on est des parents, oula à minuit tout le monde au dodo quand même), et visiter ce dont ils avaient envie.


(Parc Guell, Emilie instit' dans l'âme...)

(eh ouais, même Barcelone, on a pas eu peur)

Les enfants pour jouer ensemble, se fighter de temps en temps pour l'ambiance, et profiter de la mer, se reposer, retrouver leurs parents sans le stress d'une semaine d'école.


Z'ont l'air sages comme ça, hein??


("tiens papa, mange un caillou")

("mon chéri, on prend aussi des cailloux à faire manger à Joël?")

(ah non, elle elle s'est trompée d'enfant, c'est pas le sien ça!)
Et là les parents me comprennent. C'est une loi physique. Un gosse en vacances tu vas découvrir les joies de gérer seul tous les aspects matériels et organisationnels, mais ça c'est rien.

Surtout tu vas devenir docteur es patés de sable, tu vas passer tes journées à jouer aux voitures et aux dragons ou, si tu es plus malin, à entendre un ordinateur à la voix nazillarde répondre "bien joué" (et toi tu as le temps de t'enfiler un verre de jus de fruit avant que ton gosse ne te demande de l'aider pour l'ordi, oui ça fait gagner un peu de temps mais pas plus de 5 mn, rêve pas)
(ça marche aussi avec des dessins animés)

Normalement à la fin de ta semaine de vacances, tu as oublié près de 500 mots de la langue française, tu gagates complet ou dans le meilleur des cas tu développes une phobie pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à une pelle ou un rateau en plastique rouge.
(en revanche tu as le mollet galbé à force de courir)

(et tu sais compter les galets)

(voire, si t'as pas de chance ou que le gnome est d'humeur joueuse, tu t'en es pris un dans les dents)

Ben là, non. Plusieurs gosses en vacances, c'est le pied. D'abord ils s'occupent entre eux, et tu ne fais des pâtés de sable QUE SI TU VEUX (je fais une fixette, non??). Ensuite ils se tirent la bourre s'encouragent mutuellement. Ok, pour les trucs positifs ("le premier à prendre le bain!" "moi je me suis lavé les dents tout seul"), comme pour les conneries (je préfère ne pas donner d'exemple).
 


(des fois ça boude aussi)

(complices)




Mais bref, tu profites de tes potes (qui sont devenus parents, donc en plus parlent le même langage sieste-goûter que toi), de ton enfant à fond, et tout le monde se zénifie.


(y'en a même qui se détendent un peu trop, si vous voyez ce que je veux dire...)
Tout ça c'est bien beau, mais c'est pas très excitant. Soit. Donc, deuxième semaine, le rejeton chez son papa, et moi ben... avec moi-même. Ca fait drôle au début, et puis après, on se dit autant en profiter... Donc vie de patachon (expression utilisée uniquement par les plus de 70 ans et les parents qui ne savent plus ce que ça signifie).
Sortie tous les soirs (bon, la j'ai plus de photo, je ne me voyais pas sortir l'appareil sous le nez des amis, 'scusez). Genre j'ai 18 ans. Sauf que non en fait, au bout de 2 soirées je frôlais l'épuisement, mais même pas mal. Et là aussi, des moments privilégiés.

Retour du fiston, tout fatigué mais heureux de sa semaine avec son père, et moi qui retrouve juste le bout de moi qui me manquait. Son sourire qui me chavire, ses yeux qui me portent et son regard sur la vie qui change tout.





Requinqués pour affronter tous les pâtés de sable jusqu'en septembre!

 
Hispaniquement vôtre,
Elise

8 mai 2011

Spidermaaaaaan!

Je sais, je sais, j'ai vaguement lâché le bon rythme du blog. M'enfin je vis, je peux pas tout faire. Des peintures toutes fraîches à vous montrer, des vacances à raconter, quelques instants privilégiés à partager (ou pas)...
Alors vous allez devoir patienter sagement jusqu'au prochain article, et comme je n'ai que très moyennement confiance en votre capacité à rester sages, voilà de quoi vous mettre sous la dent, et pas n'importe quoi...
C'est un ami graphiste, qui répond au doux (sur-)nom de Mc Queen qui me l'a offert, et non seulement il dessine très bien, mais vous remarquerez ses talents d'observateur, tant la situation est réaliste :

(oui, c'est moi la bombasse, là)
Pour agrandir et mieux lire le texte, cliquez sur l'image!

Artistiquement vôtre,
Elise