22 janv. 2011

Des couleurs & des lumières

Je ne sais pas si ce sont les quelques rayons de soleil qui pointent le bout de leur nez, ou au contraire le froid qui persiste... Toujours est-il que j'ai eu envie de couleurs, plein, des qui détonnent, qui flashent, qui font sourire.
Excuse toute trouvée pour passer une bonne heure avec Antoine autour du livre d'Hervé Tullet, Batailles de couleurs. (Antoine a également "Un livre" du même auteur, un livre vraiment interactif, sisi!). Les gens ne se rendent pas compte du calvaire de ceux qui travaillent en médiathèque : on n'a aucune excuse pour acheter des livres! Vous en faites pas, on en trouve quand même... Et là, facile! C'est un livre sur lequel on écrit (pour une fois), et même qu'on peut dépasser des fois, et même qu'on peut crier en le lisant... Un livre plein de vie.
Prêts?

Alors armez-vous : 

Bien sûr, y'aura des blessés, il faut s'y préparer :

Je n'ai pas pu prendre la plupart des pages au moment où nous les avons remplies, et pour cause : c'est un moment à partager. On ne mène pas une bataille de couleurs tout seul!


J'ai réussi à en prendre une série au moment où il devait sortir d'un labyrinthe en écrabouillant tous les monstres qui se trouvaient sur son passage :
La forme de la bouche, là... C'est pour reproduire le bruit de l'écrabousillage des monstres


Et une autre, au moment de la neutralisation d'une autre créature à grands coups de crayons :


Bataille de couleurs, mais attention, il ne faut pas sortir du ring!

Course de crayons


Voilà quelques exemples, mais ce livre comporte au bas mot une soixantaine de pages, et on est loin d'en avoir fait le tour en une heure.

A n'en pas douter tout Saint-André s'est mis au diapason de mon humeur (non non, ça ne peut pas être l'inverse) puisque ce soir a eu lieu la fête des lumières! Bon, je ne saurais émettre un avis objectif sur l'évènement. De toutes façons, ça a plu à Antoine, parce que j'ai commencé par lui offrir des bracelets luminescents, et ça, c'est juste le pied :


Ensuite y'a eu le droit de manger des sandiouches (c'est pas une spécialité locale, c'est une prononciation made in Antoine).
Et puis, une fois arrivé là-bas, une bonne centaine de personnes. Avec mon mètre 60, j'ai écouté la musique et regardé mes pieds pendant qu'Antoine, hissé sur mes épaules, écrasait mes cervicales dans l'espoir de voir un bout de jongleur de feu ou un costume illuminé. Bon, il a adoré applaudir. Et aussi faire "huuuueee" sur tout le chemin du retour histoire de m'achever.
Et moi j'ai pu voler deux photos de la place du village :

Lumineusement vôtre,

Elise

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