22 sept. 2010

Glam'

Des fois, mon lapin il est trop glam'.
Genre :


Ou encore :


Ou enfin quand il passe derrière moi, au moment où je nettoie les toilettes et qu'il me dit :
"Huuuum ça sent bon le produit dangereux!"

Poétiquement vôtre,
Elise

20 sept. 2010

Un p'tit coin de paradis

Ouais, bon, ok, j'me suis pas foulée pour trouver le titre de cet article... puisque je vais vous relater notre après-midi passé au Petit Paradis à Vendargues.

Alors, parlons peu, parlons bien : c'était top. Si je vous dis paradis pour les gosses, vous voyez quoi?
Des animaux? Okay, ouais.... Comme ça?
Salut la biquette!
Bon, mettons les chèvres, alors, parce que c'est mignon, pas farouche, et qu'en plus ça grimpe partout ça fait joli.
Alors disons, plutôt en liberté, les chèvres, non? Histoire qu'elles puissent se faire traumatiser par des hordes de mômes qui leur courent après ou qui essayent de jouer "à dada" avec, et que les plus petits puissent s'y essuyer les mains, les pieds, le nez, et tout le reste?
Vendu!




Bon, c'est cro meugneu la biquette, mais si je dis paradis pour les gosses, je dis quoi aussi??

Bé oui, je dis caneton, pitit porcelet, et autres animaux trop choupinoux


Elle (lui?), c'est pas qu'elle soit choupinou, mais je trouve qu'elle a du style....


Bon, reprenons... Paradis pour enfants, on a les animaux en liberté. Ca suffit??? (nooooooon!)
Alors on rajoute un petit sentier au frais, avec tables de pique-nique (les parents pensent pratique!), mais surtout agrémenté de jeux bien sentis.




Là, normalement, le gosse moyen est proche du nirvana. D'ailleurs, bon courage pour le faire descendre du truc gonflable où il rebondit gaiement avec ses congénères. Sauf si tu es exceptionnellement brillante et futée, comme moi.
Auquel cas tu lâches, d'un air absent : "c'est bien que tu t'amuses mon chéri! Dommage, par contre, ça va bientôt fermer et on n'aura plus le temps de faire un tour en barque..."
En théorie, ton gosse s'est re-chaussé avant même que tu n'aies eu à le supplier. Ca doit marcher aussi si tu proposes le tour en poney, mais on préférait la barque, nous.

Bref, là on atteint le paradis pour les gosses. Surtout si tu l'autorises à ramer (ce que je te déconseille fortement, j'ai testé).

Là il a l'air de s'appliquer, mais en vrai il éclaboussait juste les canards avec la rame



Oui, je sais, mon fils est AUSSI doué pour la photo



Bon, l'arrivée au ponton est un peu galère quand on est seule (j'étais tellement occupée à manoeuvrer la barque et à l'arrimer que j'ai pas vu qu'Antoine était en train d'essayer de plonger) (enfin, si j'ai fini par voir, hein, paniquez pas, mais bon).

Bref, au final on se retrouve avec un enfant heureux, une maman fatiguée mais épanouie. C'était calme, c'était frais.
Au revoir les chèvres!

Ah, ça c'est pas une biquette!

Retour en voiture, Santana dans le poste, coucher de soleil, Antoine endormi à l'arrière. Au moment du coucher, le soir, Antoine, les yeux mi-clos "Maman, c'était cro bien le bateau. On y retournera?"
Oui, mon petit matelot...

Paradisiaquement vôtre,
Elise

PS : Céline, tu vois, encore une fois les pancakes n'ont pas menti : la journée allait être belle!

16 sept. 2010

A 100%

Qu'on se mette d'accord : un blog c'est bien un endroit où on peut exposer toute sa vie trépidante avec plein de "moi, je"??
Bon, alors je vais faire comme chez moi, hein, parce que là j'en ai besoin.

J'ai repris le travail à 100% depuis deux semaines. Et moi, tout à fait égoïstement d'ailleurs, je trouvais ça vachement bien! Bon, plus fatigant, certes, parce qu'à la maison je veux faire autant de choses qu'avant mais que j'y arrive pas... Mais au boulot, quel bonheur! De ne plus avoir l'impression d'être là en simple visiteur, de suivre ce qu'il se passe, et surtout d'envisager des projets complets et leur suivi. Wahou, passer de 80 à 100%, ça booste!

Mais Antoine... Déjà, il me manque, c'est sûr. Pas un peu, beaucoup. Avec l'école il se couche plus tôt, et avec mes horaires pourris (merci le service public), je ne le vois pas un samedi sur deux, et le soir pas avant 19h.
J'avais anticipé sa fatigue, le fait qu'il serait un peu déboussolé. D'où la présence de super Nounou, qui dans un premier temps va le chercher à midi et le cocoone toute l'après-midi. Comme ça pas de garderie, de centre aéré et de garde à domicile pour le moment. Ouf, on respire.
Sauf que non. Les journées sont longues pour lui. Il me le dit, de plein de manières différentes.
Sa façon de se jeter à mon cou quand je vais le chercher, déjà. Oh il était content avant, mais là on sent un réel soulagement.
Ses petites phrases : "je suis content de te revoir" "tu m'as manqué".
Allez, vous me direz que c'est mignon, que c'est normal.
On passe au plus hard?
Ok.
Le fait qu'il ne pleure pas pour aller à l'école mais qu'il pleure quand je lui dis que je travaille jusqu'au soir.
Ou encore sa petite phrase de ce matin.... Antoine se lève, vient dans mon lit. D'habitude, ses premiers mots sont des mots d'amour. Là, ça a été des mots d'angoisse...
"Maman, t'as pas assez d'argent?"
Moi, surprise, je le rassure et lui dis que ça va.
Lui, logique : "alors tu vas pas travailler??"
Je lui ai expliqué que j'aimais travailler, que si je voulais continuer à avoir assez d'argent je devais travailler, et que lui ça lui permettait de faire plein de choses en mon absence. Mais lui, il s'en fichait de tout ça. Il pleurait dans mes bras, et me demandait "pourquoi tu travailles tout le temps?".

Bon, je sais, il faut relativiser. Ce n'est pas le seul, sans doute, et je ne fais pas partie des personnes qui ont les horaires de travail les pires. Oui, mais c'est mon fils.
Je sais aussi, qu'il s'y fera. Je trouve ça tellement triste qu'il faille s'y faire de cette façon. Ca pourrait pas se faire en douceur?


Allez, vivement ce week-end, qu'on se retrouve un peu... En attendant, moi, je vais étudier la possibilité de reprendre à 80%? Ou chercher un job avec des horaires moins contraignants?

Mélancoliquement vôtre,
Elise

13 sept. 2010

Première rentrée

Bon, je ne vous le cache pas, j'ai attendu un peu avant de faire un billet sur cette rentrée. Elle m'a laissée avec énormément de sentiments parfois contradictoires, il fallait que je fasse un peu le tri....

Fière, très fière, de voir mon si grand garçon partir pour l'école. Sa petite main dans la mienne ou sur les épaules de son Papa. Si heureux de connaitre enfin tout ça!


Nostalgique de ces 3 petites années passées en cocooning avec lui. Je sais, c'est pas fini. On a énormément de choses à vivre ensemble. Mais... ah comment dire... Bon, les fans de Friends comprendront si je dis "mais c'est la fin d'une ère!"


Impatiente de découvrir tout ça à travers ses yeux, de voir notre relation évoluer, d'être le témoin privilégié de ses premières amitiés. Le voir grandir, toujours aussi bien.

Inquiète à l'idée de le laisser seul, naturellement. Il n'a pas pleuré le premier jour, a juste versé quelques larmes le deuxième jour. Ce ne sont pas ses pleurs mon inquiétude. C'est son éventuelle solitude. Je n'avais pas anticipé ça, c'est la façon dont sa rentrée s'est passée, la relative absence de sa maitresse qui m'a fait ressentir cette inquiétude.

Au final, une semaine après la rentrée : il me manque, beaucoup, parce que je le vois moins. Je le vois évoluer sans moi, ce qui me plait et me déplait à la fois.


Et lui? Ce n'est pas son blog, mais c'est bien lui le plus important dans l'affaire!
Antoine est égal à lui-même : il est content d'y aller, content d'en repartir. Toujours une petite réticence au moment de la séparation, mais il prend sur lui-même (que ça me peine, d'ailleurs, de le voir prendre sur lui-même... presque plus que s'il pleurait!). Il me saute dans les bras à son retour.

Mais mon fils est le plus agréable de tous les petits garçons du monde : tout lui va toujours. Eh, dites... savoir tout prendre, toujours, avec le sourire, c'est pas la plus belle qualité du monde? Surtout si ce sourire, cette vision de la vie, on sait les rendre communicatifs....


Scolairement vôtre,
Elise

2 sept. 2010

Acrobate

J'ai profité de la fin des vacances pour proposer à Antoine de faire de l'accrobranche à la Forêt d'Acrobates (Bessilles, 34).
J'avais hâte de l'y emmener, parce que mon bonhomme aime quand ça bouge, quand il y a de l'action, et j'étais curieuse de le voir se débrouiller dans les arbres. J'ai eu raison : il a été RA-VI!
C'était bien sûr le plus jeune des enfants présents, et pourtant, quel plaisir pour lui. Là où les autres étaient prudents, peureux, lui se lançait. Il s'est vraiment régalé, a fini crevé (il a même fait la sieste l'après-midi!). Moi j'étais heureuse de le voir si épanoui, très fière aussi.... et un peu inquiète de le voir si "tête brûlée", mon grand garçon...





Il a parfaitement compris le coup des mousquetons, escaladait sans problème :





Mission commando :


Mais de loin, de très loin, ce qui lui a le plus plu ce sont les ersatz de tyrolienne :

(Arrivée royale, parce qu'il n'a pas hésité à tout lâcher pour sauter sur le tapis et s'y accrocher)


Et avec le sourire, siouplé!


(après l'effort...)

Bref, à refaire... Mais avec quelqu'un d'autre pour l'accompagner, hein. Moi, j'ai trop peur!
Acrobatiquement vôtre,
Elise