13 sept. 2010

Première rentrée

Bon, je ne vous le cache pas, j'ai attendu un peu avant de faire un billet sur cette rentrée. Elle m'a laissée avec énormément de sentiments parfois contradictoires, il fallait que je fasse un peu le tri....

Fière, très fière, de voir mon si grand garçon partir pour l'école. Sa petite main dans la mienne ou sur les épaules de son Papa. Si heureux de connaitre enfin tout ça!


Nostalgique de ces 3 petites années passées en cocooning avec lui. Je sais, c'est pas fini. On a énormément de choses à vivre ensemble. Mais... ah comment dire... Bon, les fans de Friends comprendront si je dis "mais c'est la fin d'une ère!"


Impatiente de découvrir tout ça à travers ses yeux, de voir notre relation évoluer, d'être le témoin privilégié de ses premières amitiés. Le voir grandir, toujours aussi bien.

Inquiète à l'idée de le laisser seul, naturellement. Il n'a pas pleuré le premier jour, a juste versé quelques larmes le deuxième jour. Ce ne sont pas ses pleurs mon inquiétude. C'est son éventuelle solitude. Je n'avais pas anticipé ça, c'est la façon dont sa rentrée s'est passée, la relative absence de sa maitresse qui m'a fait ressentir cette inquiétude.

Au final, une semaine après la rentrée : il me manque, beaucoup, parce que je le vois moins. Je le vois évoluer sans moi, ce qui me plait et me déplait à la fois.


Et lui? Ce n'est pas son blog, mais c'est bien lui le plus important dans l'affaire!
Antoine est égal à lui-même : il est content d'y aller, content d'en repartir. Toujours une petite réticence au moment de la séparation, mais il prend sur lui-même (que ça me peine, d'ailleurs, de le voir prendre sur lui-même... presque plus que s'il pleurait!). Il me saute dans les bras à son retour.

Mais mon fils est le plus agréable de tous les petits garçons du monde : tout lui va toujours. Eh, dites... savoir tout prendre, toujours, avec le sourire, c'est pas la plus belle qualité du monde? Surtout si ce sourire, cette vision de la vie, on sait les rendre communicatifs....


Scolairement vôtre,
Elise

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